Retour sur notre bootcamp « WILLA Boost – Mission Locale » avec Marina Fadi, ancienne participante du programme
Quel est ton parcours ?
J’ai fait un bac STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués), puis un an en DMA Céramique et pour finir, j’ai travaillé en tant que salariée dans le domaine du bio, en magasin principalement. En parallèle, j’ai développé l’envie d’avoir ma propre activité dans le domaine du bien-être et je me suis associée avec une amie pour ouvrir un commerce dans le zéro déchet.
Est-ce que tu peux présenter ton projet ?
Notre projet (avec mon associée Jihane) est d’ouvrir une épicerie zéro déchet, sans emballage, totalement écologique, local, et que l’on puisse y trouver tous les produits de consommation courante, comme dans un petit magasin de proximité, tout simplement.
Quand avez-vous eu cette idée ?
C’est une idée de Jihane qui lors de voyages en Espagne a travaillé avec des agriculteurs et l’idée du projet est ainsi née. Comme on se connaît très bien et qu’on a les mêmes affinités en termes de domaines professionnels, elle m’a proposé qu’on s’associe.
On se répartit les tâches et ça fait beaucoup moins peur d’avoir un projet à deux. Je trouve ça plus rassurant pour lancer quelque chose comme un magasin, qui demande beaucoup d’investissement, en termes d’argent et de temps, du coup je me suis dit : « Allons-y !»
Pourquoi as-tu décidé de t’inscrire à ce programme ?
L’avantage : le programme avait un coût assez important et la mission locale proposait de le prendre en charge à 100%. On fait totalement confiance à Christelle (la responsable de la mission locale) et vu la manière dont elle nous en a parlé, on s’est dit « Faisons-le ! ». On doit se former en tant qu’entrepreneure et ça ne se fait pas en claquant des doigts : du coup, on est toujours preneuses de moments de formation, pendant tout le processus de création.
Est-ce que la journée WILLA Boost a répondu à tes attentes ?
Cela a répondu à beaucoup de mes attentes même sur le plan personnel, mais d’une manière surprenante. J’aime bien aller à une formation ou même un endroit en général sans avoir d’attentes en particulier pour me laisser porter par ce qui se passe, et franchement on a eu des intervenants qui étaient géniaux. La coach nous a accompagnées toute la journée c’était parfait, du coup ça m’a beaucoup apporté, que ce soit dans le projet, mais c’est aussi enrichissant pour soi-même et dans la relation avec les gens en général. J’ai vraiment eu un déclic lors de cette journée, et je ne pense pas être la seule.
Est-ce qu’il y a un des moments de la journée qui t’a marqué plus que les autres, et pourquoi ?
Ce qui m’a le plus marquée, c’est le moment que j’ai eu avec la coach en entretien individuel. Là, elle nous prend vraiment à part et elle nous fait faire quelque chose de personnalisé par rapport à notre profil donc c’était top. C’est à ce moment-là que j’ai eu mon déclic de la journée. Je ne sais pas comment dire, même maintenant quand j’en parle c’est un truc de fou ! En plus elle m’a fait faire un exercice de PNL et elle m’a fait une ancre, c’est vraiment quelque chose de puissant et je m’en ressers tous les jours. Ça m’apporte au quotidien, que ce soit pour l’entreprise ou pas.
Cela m’a permis de prendre conscience de pas mal de choses, et m’a aidé dans beaucoup de prises de décisions après cette semaine-là, donc c’était hyper positif. Honnêtement j’ai tout adoré, même les choses plus pratiques avec les experts financiers par exemple.
Parmi les ateliers et les permanences proposés par WILLA, tu as un peu regardé ce qui t’intéresserais ?
Je n’ai pas encore regardé, mais je sais que je dois faire un point pour tout ce qui est financier, j’ai déjà pris mes rendez-vous avec la coach donc j’ai 2 coachings et le reste je n’ai pas encore vu. Mais même sans la formation de la mission locale j’aimerais bien faire un des programmes de chez WILLA. C’est vraiment complet et de qualité, je suis impressionnée.
Quelles sont les prochaines étapes pour ton projet ?
Nous, on est en pleine phase de Business Plan, donc on va se lancer dans l’élaboration, de manière la plus détaillée possible pour faire le moins d’erreur possible.
Ensuite, on aimerait bien faire un tour de France ou au moins de la région, des différents magasins zéro déchet pour voir un peu les retours d’expérience, échanger, pour faire le moins d’erreurs possibles. Il y a eu un premier magasin à Strasbourg, et comme c’était une situation inédite, ils ont eu plein de passages inattendus, et on peut profiter un peu des expériences des autres entrepreneurs pour s’en nourrir.
Et puis ensuite, il y a la partie beaucoup plus concrète, une fois qu’on aura fini l’élaboration du projet, où il faut présenter, faire la promotion du magasin et toute la partie financements, trouver le local, et l’aménager. Il reste pas mal de choses à faire !