Le sport, vecteur d’inclusion

Le sport,

vecteur d’inclusion

Sommaire

  1. Le sport, un enjeu de santé publique
  2. Le sport, une enjeu d’inclusion
  3. Le sport, des pratiques à adapter

L’info à retenir

En 2024, le sport est grande cause nationale, mais seul.e.s 59 % des Français.e.s en pratiquent chaque semaine, et 22 % savent qu’il faut bouger 30 min par jour. Pourtant, respecter les recommandations de l’OMS permettrait d’éviter 11,5 millions de maladies d’ici 2050. Le sport est aussi un levier d’inclusion, mais des freins persistent : coûts, stéréotypes, manque d’accès. Chez WILLA, on soutient les entrepreneuses qui innovent pour un sport plus accessible, à l’occasion des JO et toute l’année..

Le sport, un enjeu de santé publique

L’OMS recommande au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine. Et avec les Jeux Olympiques et Paralympiques qui ont lieu à Paris cette année, le Gouvernement a décidé de faire dela pratique sportive la grande cause nationale en 2024. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des JO, doit donc avec son Ministère “ancrer le sport au coeur des politiques publiques, fédérer tous les acteurs mobilisés pour la promotion de l’activité physique et sportive et inciter les Français.es à la pratique en multipliant les occasions de faire du sport”.

Cependant, selon le “baromètre des 30 minutes” réalisé par le CIC et OpinionWay, seulement 59 % des Français.es pratiquent une activité sportive de manière hebdomadaire. 17 % ne font jamais de sport et 13 % en pratiquent moins d’une fois par mois. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que seule 22 % de la population sait qu’il est nécessaire de bouger pendant trente minutes quotidiennement pour des questions de santé.

Or si ces prescriptions de l’OMS étaient respectées au sein de l’Union Européenne, 11,5 millions de nouveaux cas de maladies non transmissibles seraient évités d’ici 2050 (cancers, dépressions, maladies cardiovasculaires…). Qui dit maladies évitées, dit aussi économies réalisées. En effet, si les pays de l’Union Européenne s’occupaient du problème de sédentarité de leur population, ils économiseraient en moyenne 0,6 % de leur budget de santé.

Le sport, un enjeu d’inclusion

Le sport est également un véritable enjeu d’inclusion. En effet, le sport permet de :

  • Favoriser la cohésion sociale : le sport a ce pouvoir de fédérer autour de sa pratique des personnes aux origines différentes, aux cultures différentes. Il permet de se retrouver autour d’une passion et d’un objectif communs qui leur font oublier leurs différences.
  • Lutter contre la discrimination et les préjugés : en montrant que chaque individu est complémentaire dans une équipe sportive, le sport aide à la réduction des inégalités. Par exemple, le quidditchest le seul sport de contact obligatoirement mixte qui reconnaît la pluralité des genres au-delà de la binarité homme-femme.
  • Réduire les barrières culturelles et linguistiques : le sport possède un langage universel qui transcende les barrières culturelles et linguistiques. Les règles et les objectifs du jeu sont compris de tou.te.s, facilitant ainsi la communication et l’interaction entre des personnes de différentes origines.
  • Développer la confiance en soi : le sport aide à développer des compétences physiques, mentales et sociales. Les succès et les défis rencontrés dans le sport contribuent à renforcer la confiance en soi et l’estime de soi, ce qui est particulièrement bénéfique pour mieux s’intégrer dans la vie active.

Le sport, des pratiques à adapter

Mais pour que le sport puisse répondre à ces enjeux, des barrières sont encore à faire tomber :

  • Les barrières économiques : le coût des équipements, des inscriptions, des licences, des déplacements et des infrastructures sportives peut être prohibitif pour certaines personnes, limitant ainsi leur accès à la pratique sportive.
  • Les barrières socioculturelles : les normes culturelles et sociales peuvent influencer la participation sportive. Par exemple, certaines cultures peuvent décourager les femmes de participer à des activités sportives. Les stéréotypes et les préjugés peuvent également empêcher certaines personnes de se sentir bienvenues dans les environnements sportifs.
  • Le manque d’infrastructures : dans certaines régions, en particulier les zones rurales ou les quartiers défavorisés, les infrastructures sportives peuvent faire défaut. L’absence de terrains, de gymnases, de piscines ou autres installations sportives peut dissuader les habitants de pratiquer un sport.
  • Les problèmes de santé ou de handicap : les personnes ayant des problèmes de santé ou des handicaps peuvent rencontrer des difficultés pour trouver des programmes sportifs adaptés à leurs besoins. L’accessibilité des installations et la disponibilité d’entraîneur.se.s formé.e.s pour travailler avec des personnes handicapées sont souvent insuffisantes.
  • Le manque de sensibilisation et d’information : beaucoup de personnes ne sont pas informées des bienfaits de la pratique sportive ou des opportunités disponibles dans leur région. Le manque de communication et de sensibilisation peut ainsi limiter la participation.

Sportives et entrepreneuses mobilisées pour faire bouger les lignes

Heureusement des acteur.ice.s se mobilisent pour faire bouger les lignes. Toute l’année, WILLA accompagne ces entrepreneuses qui innovent dans la SporTech.

Et à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, nous avons décidé, en partenariat avec Française des Jeux, de mettre en avant des sportives et des entrepreneuses aux parcours inspirants.