Syndrome de l’imposture – Étape 3 : Éviter les rechutes

Syndrome de l’imposture 
Étape 3 – 
Éviter les rechutes

syndrome imposture

Ton projet est bien lancé, ta solution est aboutie et tes premier.e.s client.e.s sont satisfait.e.s, aucune chance que le syndrome de l’imposture vienne à nouveau te jouer des tours… Pas si vite !

Le syndrome de l’imposture, c’est la manifestation d’un manque de confiance en soi. Une remise en question qui, à bonne dose, peut être bénéfique pour ton projet. Tout est une question de mesure et de contrôle, pour ne pas le laisser prendre le dessus et (re)devenir nocif pour ton projet.

Il peut revenir plus ou moins régulièrement et plutôt que de perdre de l’énergie à lutter pour t’en débarrasser, le mieux est de t’y préparer en amont, pour éviter ses apparitions. Face au syndrome, comme à ton marché, le maître mot est l’anticipation. Pour cela, on t’incite à vérifier régulièrement que tes aspirations, tes valeurs et tes compétences sont alignées !

Fais un check-up régulier

 

Pour ce check-up de toi à toi, tu peux utiliser l’ikigai. Littéralement, “iki” signifie “vie” et “gaï” veut dire “qui vaut la peine”, c’est la situation où on se dit “je suis là où je dois être.” En trouvant ton ikigai, tu peux considérer ton travail comme une source de développement personnel et même de plaisir. Cet outil de développement personnel japonais te permet de mettre en évidence les connexions entre :

  • ce que tu aimes faire
  • ce dans quoi tu es doué.e
  • ce dont le monde a besoin
  • ce pour quoi tu peux être payé.e

Si ton activité professionnelle est à l’intersection de ces quatre cercles, alors tu es alignée, tu es pile à la place où tu dois être pour laisser ton empreinte sur le monde et apporter ta pierre à l’édifice.

 

Développe de nouvelles compétences

 

Ton champ de compétences ne correspond pas encore tout à fait à ce que tu aimes ou ce que tu veux faire ? Avant de remettre fondamentalement en question tout ton projet, tu peux choisir de te former pour te rapprocher de ton ikigai !

La formation est l’un des meilleurs remparts contre le syndrome de l’imposture. Sentir que l’on monte en compétence permet de s’affirmer sur son projet, se sentir légitime et prendre du plaisir dans sa mission.

Attention, l’idée n’est pas de te surcharger de formations (ce serait laisser le syndrome reprendre le dessus), mais de te former régulièrement sur des points clés pour ton projet, que tu ne souhaites pas déléguer ou externaliser. Réussir à utiliser un nouveau logiciel, sentir que l’on a un discours commercial plus affuté, parvenir à boucler un business plan dont on est fier.e… Sentir que l’on acquiert de nouvelles compétences est un véritable boost pour la sécrétion de dopamine, l’une des hormones du bonheur.

 

Mesure tes réussites et partage les avec d’autres entrepreneur.e.s

 

Tu n’as aucun mal à t’attribuer tes échecs, essaye d’en faire de même avec tes réussites ! Lutter contre le syndrome de l’imposture, c’est aussi prendre conscience de tout ce que tu accomplis au quotidien. Prends le temps de faire des points de bilan à la fin d’un projet, de regarder tout ce que tu as déjà accompli, de récolter et d’apprécier les retours de tes client.e.s, de tes utilisateur.rice.s, de tes parties prenantes. Ce peut être un temps dédié dans ton agenda, un livre d’or où tu consignes tous les retours positifs sur ta solution, ou un carnet de gratitude comme celui de Cassandre Milius.

Enfin, l’un des meilleurs moyens pour te sentir légitime est de partager ton expérience de jeune entrepreneur.e avec d’autres. Donner des conseils, partager tes retours d’expériences, faire le bilan de tes erreurs te permet de mesurer le chemin parcouru depuis tes débuts et mesurer à quel point tu as avancé. Le feedback, c’est forcément constructif !

 

Des mots doux pour finir 💜

 

On n’est jamais totalement à l’abri d’une rechute face au syndrome de l’imposture. Les entrepreneur.e.s sont des humain.e.s comme les autres ! L’important est d’avoir conscience de ta valeur et savoir reprendre le dessus pour porter ta vision du monde toujours plus loin.