Vefaoline : immobilier et partage de culture

Vefaonline : immobilier

et partage de culture 

Quand Margaux Scalisi se demande en juin 2019 s’il n’y a pas une solution à inventer pour faciliter l’achat immobilier institutionnel dans le secteur des loyers modérés, elle a l’intuition qu’il est temps de faire évoluer la culture de ce marché. Cela fait plusieurs années que Margaux travaille aussi bien côté acheteur que vendeur, et qu’elle sent qu’il est temps d’instaurer une transparence entre ces acteurs pour mieux relever les défis de l’accès au logement.

“On manquait d’outils. J’avais repéré un besoin de mieux faire dialoguer les acteurs, tout en étant plus vrai, plus authentique.”

A l’aune de ses 30 ans, il est temps également pour Margaux de changer.

“J’avais de plus en plus de mal à trouver ma place : trop de politique, trop de conventions. Je suis devenue entrepreneure par maturation.” Sur les conseils d’une amie, elle postule à un bootcamp : ce sera le POSSIBLE de WILLA pour tester son idée de marketplace.

 

WILLA, la “safe zone”

“Je me suis dit : il faut que je me lance. Mais en même temps, qu’il me fallait un diplôme d’entrepreneure.”

Malgré son syndrôme de l’imposteur, Margaux est lucide dans ses besoins et précise dans ses choix : trouver un réseau qui accompagne les entrepreneur.e.s, des expert.e.s qui les font évoluer et avancer. Le tout dans un environnement qui met la mixité à l’honneur.

“Je venais de Sciences Po, ce n’était pas la voie royale de l’entrepreneuriat. Je n’arrivais pas à me retrouver dans l’ambition mainstream. J’essayais de ressembler aux standards mais je m’en sentais très loin. C’était comme mettre un carré dans un rond.”

Chez WILLA, Margaux rencontre une diversité de profils de femmes qui ont toutes cette même envie de réussir et de concrétiser leur projet.

 

La conquête des clients est un sport de combat

Sortant du programme POSSIBLE et se lançant dans le START, Margaux part à la chasse aux clients sur ses premiers salons.

Il lui faudra 6 mois pour convertir son premier client. 6 mois pendant lesquels Margaux peaufine au coeur du START son offre, ses statuts, sa stratégie commerciale etc.

Très à l’écoute de ses clients et du marché, Margaux co-construit son offre.

 

Quand l’appli trouve son public… et ses copieurs

L’application Vefaonline sort en juillet 2020. A l’été 2021, c’est 10 clients institutionnels qui sont signés. Une vraie fierté et un nouveau cap de passé ! Mais, conséquence prévisible, des concurrents pointent le bout de leur nez. Un opérateur immobilier copie-colle même son appli.

“A ce moment là, je me mets un défi personnel d’aller lever des fonds. J’ai pris mon temps mais mon ambition se construit au fur et à mesure. A l’été 2021, j’ai créé le marché, j’avais envie de trouver des partenaires pour aller plus vite et faire rayonner Vefaonline.”

L’objectif de la levée de fonds : permettre de faire rayonner la proposition de valeur à toute la France. 6 mois plus tard, Margaux a levé 600 000 euros pour embaucher 4 personnes, développer la notoriété de son application et proposer son offre à la France entière.

 

Cultiver la transparence et le goût de l’ouverture

Après trois ans d’existence, le bilan est simple à faire. Ce business est une histoire de culture.

“Il y a deux grandes visions, ceux qui veulent faire circuler l’info et qui ceux qui retiennent l’info. C’est une fracture de mentalité très forte. Ceux qui partagent ma culture d’ouverture me rejoignent”

Fidèle à ses intuitions et à sa personnalité, Margaux revendique le principe de la générosité. Le “Give first” est au coeur de la proposition de valeur comme des interactions avec ses clients. Plus qu’une place de marché, c’est une plateforme qui partage la même culture.

“Pour aller très loin, priorité aux gens qui partagent les valeurs de l’entreprise. C’est ce qui me fait ne pas paniquer face à la concurrence. Mieux, c’est cette conviction dans ma culture qui me donne toute ma force.”