5 points clés pour mettre
en place une politique d’inclusion
efficace dans votre structure !

Le 5 octobre 2022 dans le cadre de BIG, le plus grand rassemblement business d’Europe organisé par BPI France, nous avons reçu chez WILLA des ingénieures, chercheuses, doctorantes et étudiantes dans le cadre de l’événement “La Deeptech Voit BIG” en partenariat avec la Commission Deeptech de BPIFrance. Un moment fort de sensibilisation, d’échange et de networking, pour booster ou inspirer des vocations à des femmes qui pourraient changer le monde !

Entre recherche et entrepreneuriat, la deeptech, est à la fois l’un des secteurs les plus prometteurs de la tech et l’un des secteurs les moins mixtes… Mais des technologies avec un aussi fort potentiel d’impact sur nos vies ne peuvent pas se passer de la participation des femmes. Enseignement supérieur, instituts de recherche, fonds deeptech… Tous les acteurs de la deeptech doivent se mobiliser pour attirer les talents féminins et leur donner les mêmes opportunités qu’aux hommes.

Créer des écosystèmes mixtes et inclusifs, chez WILLA, c’est notre spécialité. Voici 5 points clés pour mettre en place une politique d’inclusion efficace dans votre structure !

Commencer par sensibiliser ses parties prenantes

La première étape est de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes aux enjeux de la mixité. Chercheur.se.s bien-sûr, mais également équipes enseignant.e.s, référent.e.s des écoles doctorales, des centres d’entrepreneuriat.

Par exemple, organiser des webinaires de sensibilisation avec des intervenant.e.s ou organismes tiers (comme WILLA !), sur un format court. Le format idéal pour déconstruire les préjugés sur la deeptech, casser les stéréotypes de l’entrepreneur.e-chercheur.se et l’idée que certaines compétences auraient un genre.

Créer des rôles modèles, pour créer un cercle vertueux puissant

Pour encourager plus de femmes à se lancer, il est important de partager des retours d’expérience, des témoignages authentiques… Par exemple, programmer l’intervention d’une chercheuse entrepreneure au sein de sa structure, pour qu’elle partage son parcours, ses doutes et ses bonnes pratiques et qu’elle inspire par son ambition et ce qu’elle a déjà réussi à créer.

Chez WILLA, nous nous appuyons sur les alumni du bootcamp Women In Deeptech, des femmes qui sont passées de la recherche à l’entrepreneuriat. Des parcours atypiques comme ceux de Samah Ghallousi, CEO d’Aalia.tech ou Victoire Bach, CEO d’Hopia, permettent d’étendre l’horizon des possibles, de susciter des vocations !

Passer le mot en interne

Pour maintenir une politique en faveur de la mixité, il est important de faire un travail de transmission d’information. L’important est de choisir le bon canal et de donner le plus de contexte possible aux informations relayées. Pour aider chacun.e à se repérer dans l’écosystème, nous recommandons d’organiser régulièrement des rencontres avec des représentant.e.s d’organismes comme INRAE Transfert, CNRS Innovation, ou encore les structures du réseau SATT.

Partagez les opportunités de financement proposées par des acteurs (Banque Populaire Val de France, celles liées aux concours d’innovation portés par le Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, ou les dispositifs d’accompagnements possibles comme le programme Majelan…) !

Former les talents pour leur ouvrir des portes

Il est très difficile de se lancer dans un secteur dont on connaît peu les codes, les attentes, le fonctionnement, les clefs de la réussite, les acteurs majeurs… Le manque de transparence du secteur éloigne ainsi certains profils de l’entrepreneuriat deeptech. Les compétences recherchées sont multiples et la deeptech se prive de profils performants à cause de ce manque de partage de compétences. Formez les talents dont votre structure a besoin, ouvrez-leur des portes ! Vous pouvez vous appuyer sur des structures externes, comme Phd Talent et le réseau C.U.R.I.E.

En soutien, dans le cadre du programme Women In Deeptech, WILLA forme chaque automne 20 femmes au lancement d’un projet entrepreneurial deeptech : propriété intellectuelle, business model, commercialisation, financement et prise de parole !

Miser sur la force des réseaux et le partage d’expérience

Les femmes sont beaucoup moins habituées que les hommes à solliciter leur réseau, à le cultiver et à l’activer pour leur carrière. Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor de 2017 mené par l’OCDE, 35% des hommes entrepreneurs en France auraient recours à des réseaux d’affaires contre seulement 24% des femmes.

Ouvrir l’écosystème aux femmes, faire en sorte qu’elles s’y sentent à leur place, c’est ce qu’on appelle la mise en réseau. Cela passe par l’organisation de rencontres régulières, des moments de networking entre pairs, pour leur faire prendre conscience que malgré les difficultés, les préjugés et les remarques sexistes, elles ne sont pas seules !