OLY Be, la sportech qui a un impact positif sur le bien-être des gens
Oly Be, la sportech
qui a un impact positif
sur le bien-être des gens
En 2015, un américain sur 10 s’adonne déjà au yoga. Pourtant en France, les freins à la pratique et la démocratisation du yoga sont encore bien nombreux, surtout dans les grandes villes. Difficile d’accéder à une offre de yoga à côté de chez soi sans se lancer dans la traversée de Paris… Pas évident pour se concentrer, respirer et être zen !
Une intuition à l’origine de la startup
À cette époque, l’instinct de Gaëlle Frizon-De-Lamotte lui glisse qu’il y a sûrement quelque chose à faire pour rendre le yoga facile et fluide dans sa pratique : “Quand je faisais du yoga, je pratiquais chez quelqu’un qui habitait dans mon quartier. Une professeure de yoga venait dans l’appartement nous donner cours.” L’idée d’un “AirBnB du yoga” est née, pour trouver un spot collectif proche de chez soi une conférence de Sébastien Bazin, le PDG d’Accor, confortera son idée. Sébastien y présente le programme “Accor Local”, un nouveau temps stratégique où les clients ne sont plus seulement des voyageurs. Les hôtels sont invités à toucher la clientèle dite “de quartier” et amener les riverains vers leurs établissements.
Pour Gaëlle, c’est un déclic, une fenêtre d’opportunité. “À sa sortie de scène, je lui ai couru après pour lui présenter OLY Be dans le couloir : il a tout de suite été très intéressé et m’a mis en relation avec les bonnes personnes dans ses équipes. Cela a été un gros coup d’accélérateur et un booster de confiance énorme. Là, je me suis dit que mon projet passait un cap. Cela a été aussi un vrai moment déterminant à titre perso : c’était la preuve que j’osais, que je dépassais la stature. Un gros truc qui se passait. Je me suis dit : en fait, il n’y a pas de limite à mon projet.”
Le décollage pendant son passage à WILLA
OLY Be est alors lancé, imaginé comme une solution pour faciliter la pratique du yoga entre voisins, à moindre coût et sans avoir à traverser tout Paris. À cette période, Gaëlle intègre la première édition du programme les Sprinteuses chez WILLA. Une rencontre qui n’a rien d’un hasard, depuis le lancement d’OLY Be, Gaëlle aiguise sa dynamique proactive : elle saisit et cultive toutes les opportunités possibles. Pour elle, WILLA est un “accélérateur de confiance”.
“J’ai été sélectionnée au bout de 6 mois après le lancement : c’était une période un peu délicate, j’avais l’impression de passer mon temps à bricoler sans voir le bout. Cette sélection a clairement boosté ma confiance : des acteurs référents nous ont choisis, moi et mon projet.”
9 mois après le lancement, Gaëlle rencontre une personne qui, séduite par le projet, propose un lieu bien plus spacieux que son appartement. OLY Be entre dans une nouvelle phase : les pratiquant.e.s passent de 5 chez les voisins à 20 dans une salle beaucoup plus agréable et le prix est divisé par deux. Le pari de Gaëlle s’annonce gagnant : sa solution fonctionne, le yoga devient accessible et le business model devient performant.
Le coup de frein avant l’envol
La 1000e réservation de cours est fêtée en 2017, OLY Be propose dès lors des cours thématiques. Alors qu’il fallait aller chercher les professeur.e.s de yoga en 2015, la startup reçoit à présent des dizaines de candidatures par semaine. Puis la crise sanitaire liée au covid-19 survient… En quelques jours, Gaëlle doit composer avec ce bouleversement et basculer toute l’activité d’OLY Be en distanciel. Il a fallu se réinventer très vite, avec tout un écosystème à faire vivre.
Gaëlle se rappelle : “Il y a eu un vrai esprit d’entraide, que ce soit dans l’équipe ou avec les clients et les profs. C’était le tout manuel : il fallait envoyer les liens des cours aux gens. On s’est adaptés. Mais tout a été étrangement fluide.” L’une des plus grandes forces d’OLY be, c’est de rendre accessible le yoga au quotidien et de s’inscrire dans une routine de bien-être, mais aussi de cultiver une communauté de développement.
Quelques mois plus tard, lors d’une rencontre entre entrepreneur.e.s, elle rencontre Laure Bouys, fondatrice de Yoga Connect, le “Netflix” du Yoga. Toutes les deux alumnis WILLA, les deux femmes échangent et une idée germe. Pourquoi ne pas intégrer Yoga Connect à la plateforme d’Oly Be ? Quelques mois plus tard, Laure rejoint l’entreprise et permet à Oly Be de poursuivre son développement à vitesse rapide, avec les moyens nécessaires pour s’adapter aux bouleversements de la pratique du yoga impulsés par le covid-19.
Un yoga “ni trop perché, ni trop technique” : un yoga ouvert et bienveillant
“J’ai été marquée par la culture anglo-saxonne de par mon passage chez Philips. Mon N+1 indien me poussait (positivement) et me coachait. Il me disait “c’est important d’avoir des gens ambitieux dans son équipe, il ne faut pas avoir peur.” J’avais 25 ans à l’époque. Cela m’a profondément façonné, j’aime aider les gens à se développer.”
C’est cette volonté et cette empathie qui ont permis à Gaëlle d’engager ses parties prenantes et d’incarner un yoga pour tou.te.s. Grâce à sa sincérité, elle a su rendre sa vision de la pratique du yoga crédible pour le plus grand nombre, dans un écosystème où les acteurs sont particulièrement sensibles à la personnalité humaine et la cohérence du comportement. “Il est essentiel de comprendre comment est la personne, comment aider à la développer, avec une relation de proximité, professionnelle mais aussi humaine.”
OLY Be, ce sont des attentions à chacune des personnes qui entrent en contact avec la plateforme : soigner l’onboarding des professeur.e.s, les payer rapidement, donner envie de créer du lien autour d’échanges et de postures de relation client. Au cœur de cette communauté, un programme d’expériences où les professeur.e.s ont l’opportunité de se rencontrer au-delà de l’activité. Des événements de rencontre ont lieu régulièrement pour prendre le temps d’échanger et ainsi montrer que les professeur.e.s sont au centre du projet. Résultat : cela se ressent dans chaque cours de yoga.
Cet état d’esprit est essentiel pour OLY Be et sa volonté d’inclusion : “Ce n’est pas un yoga réservé à des gens souples, minces, pratiquant sur la plage avec un soleil couchant. En paraphrasant Mac Do, c’est plus : venez vous faire du bien comme vous êtes.”
Voir cette publication sur Instagram
Women’s Forum 2021 : le combat pour l’égalité est humaniste, il n’est pas féministe.
...
Marketplace For Good : Quand le digital est un levier pour le bien commun
2020 a mar...
La littérature à l’ère du numérique : ces femmes qui révolutionnent nos bibliothèques.
A l’ère...
Créativité et innovation : 5 clés pour développer son entreprise en mode “startup”
Les indust...
Margaux Scalisi : portrait d’une entrepreneure qui innove par la force de ses convictions
Une multit...
Rothschild &Co, PayPal et Finastra s’engagent pour les femmes dans la fintech
Les femmes...
Ingénieure chimiste, entrepreneure, enseignante… Lamia MIALET, une femme de sciences engagée pour son environnement
Lamia MIAL...
Le mentorat : Apprendre à marcher avant d’apprendre à courir, avec la FDJ
WILLA et l...
#Mixité Crossover LA BOUSSOLE X SISTA X WILLA pour une meilleure représentativité dans l’écosystème Tech 🚀
Le 15 sept...
#UEED2020 L’INDEX ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES, UN PREMIER PAS À SUIVRE POUR DES ENTREPRISES À L’IMAGE DE LA FRANCE
Le 27 et 2...