Passiaman, le jeu au service de la patience dès l’enfance
Passiaman,
le jeu au service
de la patience
dès la petite enfance
L’enfance, un monde sans patience
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de frôler la crise de nerfs parce que vos enfants, petits frères, petites sœurs, neveux ou nièces piquaient une crise de frustration ? Si non, cet article n’est pas pour vous. Mais entre nous… Pour des raisons multiples et complexes, les familles doivent aujourd’hui gérer un défi de taille dans leur quotidien et l’éducation de leurs enfants : la gestion de leur frustration et le développement de l’art subtil de la patience. Cela tombe bien ! C’est exactement ce que se sont dit Delphine et Elise, mamans et entrepreneures de leur état, avant de relever un défi sociétal de la plus maline des manières !
Elka, le personnage en bois partenaire des familles
Passiaman est né. Passiaman est une histoire de famille au carré, deux sœurs ayant au solide parcours marketing et d’entrepreneuriat, devenues mamans et soucieuses d’un développement de l’enfant plus harmonieux dans un environnement faisant la part belle aux pulsions des enfants. Quand on parle de frustrations et de pulsions, on a vite fait de chercher des solutions d’ordre médicales. Pour les sœurs Mathieu, un chemin plus ludique et expérientiel est possible.
Elka fut donc conçue pour la période de Noël 2020 : le premier personnage en bois qui vient dans la famille de l’enfant, pour ne pas y rester. Avec Passiaman, attendre l’arrivée de son petit frère, du Père Noël, de la rentrée ou le jour de son anniversaire devient un véritable jeu ! Elka est un personnage qui marie le sens de l’éphémère pour mieux cultiver l’art de la patience. Elle est “taquine” et aime à se cacher (ou être cachée par les parents, frères et soeurs, grands parents, baby sitters…) pour mieux tisser des histoires développant l’imaginaire des enfants.
Au pays des jouets, Passiaman a un vrai atout dans son ADN : c’est une expérience pilotée et animée par et pour les familles. Pas question de livrets tout fait, c’est aux familles de relever le défi créatif. Elise et Delphine y tiennent, question d’éthique et d’efficacité !
On pourrait résumer Passiaman à un kit de jouets et d’histoires pour tranquilliser les enfants. Mais il s’agit de plus que cela ! Derrière la gestion des émotions négatives dues aux frustrations, c’est la culture des soft skills qui est travaillée et donc derrière le développement de l’enfant. Un enfant tranquillisé est un enfant qui se développe mieux et plus vite. Il développe aussi ses talents beaucoup mieux. Or, on connaît l’enjeu des soft skills à terme…
Fort de son succès de financement participatif avec plus de mille ventes, Elka accompagne désormais les familles à toute période de l’année, comme à Pâques pour la recherche d’autres œufs malicieux. Après moins d’un an d’existence, Elka avait rejoint ainsi 4 000 familles, faisant partie de la communauté “d’artisans de la patience”.
Un jeu familial pour toute l’année
À ce moment là, l’équipe intègre WILLA pour développer en programme d’accélération (le WILLA Start) sa proposition de valeur autour d’une expérience plus globale, accroître les perspectives de développement de l’enfant et des familles. Les premières années de la vie d’un enfant étant clé sur sa personnalité, les axes de travail se sont enrichis pour aider l’enfant à stimuler sa maîtrise émotionnelle et la gestion de soi sur d’autres aspects pour mieux aider à son développement futur.
Au-delà des événements de la vie des familles, mettant parents et enfants à l’épreuve de la patience (le départ en vacances, l’attente aux caisses pendant les courses…), Passiaman a exploré de nouveaux enjeux plus transversaux et profonds. Le développement des soft skills (confiance en soi, créativité, adaptabilité, curiosité, sens du collectif, autonomie…) notamment, constitue un levier important de mieux être au sein de la famille. Le mieux être et la qualité du sommeil, par exemple, sont reconnus comme des socles forts de développement personnel. Derrière les astuces “patio-éducatives”, se trouve donc un parcours complet de développement de la sagesse et du potentiel des enfants.
De même, l’accompagnement des familles a été challengé pour stimuler la création de traces et de miroirs positifs et mieux renforcer l’histoire commune. En effet, tout nouvel outil ne peut s’installer durablement que s’il couvre au sein de ses usagers un panel d’usages larges… mais s’il soude aussi le groupe à travers des rites et une identité collective riche.
Le mojo de Passiaman : l’énergie collective au service de la patience
Créer du mojo c’est d’abord créer une connexion. Un moment d’empathie au détour d’une situation, qu’elle soit extraordinaire ou du quotidien. Ce sentiment de connexion est fort dans une société centrifugeuse où l’on passe peu de temps à être présent. Le jeu de la cachette, ou celui de l’histoire, deviennent un moment où on réinvestit le présent. Même les pères se prêtent au jeu et demandent en rentrant “T’as déjà caché Elka ? Je le fais?”. On assiste même parfois à des surenchères “On avait dit que c’était moi ce soir !”. Finalement, les parents s’amusent autant que les enfants car cela pousse les parents à assumer les imaginaires.
Un soir après Noël, Delphine et Elise ont reçu un long message de remerciement :
“Merci pour ce que vous faites : entre la Toussaint et Noël, ma fille a pu passer 25 jours avec Elka puis la quitter. Cela a appris à mes enfants ce qu’était la séparation et la possibilité de retrouvailles futures. Nous avons même joué à expliquer que c’est Elka qui avait dessiné un mot sur le miroir. Et des hypothèses créatives se sont multipliées… Surenchère créative quand tu nous tiens !”
Voici l’une des deux clés de Passiaman : Le jeu collectif au sein de la famille. Un jeu basé sur l’imagination et la gestion de la patience, avec des interactions régulières et stimulées. La famille au sens large est concernée : les tantes, les oncles ou les grands parents se prennent au jeu et participent à la longue chaîne d’histoires qui cultivent la patience des enfants.
Ces enfants jouent et créent des expériences positives avec leurs proches, tout en apprenant à gérer leurs émotions négatives, les séparations et autres frustrations. À travers le regard de leurs parents et au plus profond de leur conscience, ils ont ce sentiment de progresser et d’être moins proies à leurs impulsions. Et ça, ça a tout d’une grande victoire collective.
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